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Pour les managers et leurs équipes, le coaching est un levier puissant pour le développement du leadership, la gestion des équipes et la résolution de conflits. Il intervient souvent lors de changements de carrière, de défis managériaux ou pour atteindre des objectifs stratégiques. Comment choisir le coach professionnel le plus adapté à ses besoins ?

 
Les 3 Critères de sélection d'un coach professionnel

1/ Compétences et expériences :


Choisir le bon coach nécessite une évaluation rigoureuse. Les compétences et l'expérience du coach doivent être vérifiées à travers ses qualifications, son parcours et les retours de ses clients précédents.


2/ Approche et méthodologie :


L'approche et la méthodologie du coach doivent correspondre aux besoins spécifiques du manager. Il est crucial que le coach soit capable d'adapter ses méthodes à divers styles de management et cultures d'entreprise.


3/ Le relationnel :


Une relation de confiance et de respect mutuel est essentielle. Une session d'essai peut aider à évaluer cette dynamique avant de s'engager.

 

Les 8 questions à poser à un coach professionnel


1/ Quelle est la légitimité de sa certification ?

2/ Est il membre une fédération de coaching professionnel telle que ICF ou EMCC ?

3/ Quel est son code de déontologie ?

4/ Comment met-il à jour ses compétences ?

5/ Comment est-il supervisé dans sa pratique professionnelle ?

6/ Quelle est sa spécificité en

coaching ?

7/ Quelle est la qualité de la relation tissée avec le coach ?

8/Quels sont les valeurs et les savoir être recherchés chez lui ?

 

En conclusion, choisir un coach professionnel est une décision stratégique pour tout manager souhaitant développer ses compétences et celles de son équipe. En suivant ces lignes directrices, les managers peuvent s'assurer de tirer le meilleur parti de cette relation enrichissante et transformatrice.

 

 Eve Loyola Courgeon, coach professionnelle certifiée 

Le syndrome de l'imposteur, cette voix intérieure persistante qui murmure que nous ne sommes pas vraiment à la hauteur, que nos succès sont immérités, affecte un nombre surprenant de personnes dans divers domaines professionnels. Ce sentiment d'être un 'faux', malgré des preuves évidentes de compétence, peut être paralysant, freinant la croissance personnelle et professionnelle. Cette expérience, souvent cachée sous des masques de confiance extérieure, est en réalité un phénomène commun, touchant des individus de tous niveaux, de l'étudiant au cadre supérieur. Alors comment sortir du syndrome de l’imposteur ?


Les 10 clés pour sortir du syndrome de l’imposteur :

1/ Reconnaissez vos pensées parasites :

Voici quelques exemples :

  • Je ne vais pas arriver à faire ce travail, ça me stresse.

  • Est-ce que je suis vraiment légitime pour faire ce travail qui m’a été confié ?

  • Je vais être obligé de renoncer à faire autre chose en ce moment parce qu’il faut que je termine ce travail à tout prix.

  • Si j’échoue, c’est que je ne le méritais pas.

  • Ils vont se rendre compte que je suis plein de vide.

  • Ils me surestiment, ils ne se rendent même pas compte que je n’ai pas les compétences.

  • Je ne mérite pas tous ces compliments.

  • J’ai fini par y arriver, mais je ne sais vraiment pas comment j’ai fait.

  • J’ai réussi, mais uniquement parce que j’ai travaillé comme un malade.

  • J’ai eu de la chance sur ce dossier.

 

2/ Décrire les situations qui vous donne l’impression que vous n’allez jamais y arriver.


3/ Dressez la liste des résultats obtenus dans le même type de situation pour restructurer vos pensées.



4/ Répertoriez à quoi vous devez vos succès dans les situations que vous avez gérées par le passé.


5/ Listez les personnes que vous pensez avoir trompées et demandez vous quels ont été les retours de ces personnes.


6/ Faites une liste des situations dans lesquelles le sentiment d’imposteur va probablement frapper.


7/ Pour une situation concrète à venir : quels sont les risques et quels sont les avantages ?


8/ Fixez vous des projets modestes et structurez vos étapes avec des objectifs intermédiaires afin de dédramatiser les tâches qui peuvent paraitre anxiogènes, en commençant par la partie qui vous parait la plus simple.


9/ Gardez à portée de main un carnet « chaudoudous » décrivant vos réussites.

10/ Echangez avec vos proches pour trouver appui et soutien sur votre sentiment d’imposture.



En conclusion, sortir du syndrome de l'imposteur est un voyage personnel qui nécessite du temps, de la réflexion et un engagement envers son propre développement. Il s'agit de reconnaître ses compétences et de célébrer ses réussites, tout en acceptant que l'apprentissage et l'échec font partie intégrante de la croissance personnelle et professionnelle. Il est important de se rappeler que nous ne sommes pas seuls à ressentir cela. Chercher du soutien auprès de mentors, de collègues ou de professionnels de la santé mentale, coachs professionnels peut être incroyablement bénéfique. En définitive, surmonter le syndrome de l'imposteur ouvre la voie à une confiance authentique et à une vie professionnelle plus épanouie. L'important est de commencer par un petit pas : reconnaître sa propre valeur et accepter que l'imperfection fait partie de l'expérience humaine.


Eve Loyola Courgeon, coach professionnelle certifiée 

Le feedback est une forme de communication interpersonnelle qui consiste à exprimer un retour à son interlocuteur sur ses actes.


Le but est d'obtenir une modification ou un renforcement de ses actions. Il peut être positif, constructif ou négatif. Des études ont montré que la pertinence du feedback sur des tâches journalières est le facteur N°1 d’amélioration de la performance de chaque personne dans l'entreprise. (Source : Corporate Leadership Council).


La mise en place de feedbacks réguliers avec son équipe pourrait être un des secrets pour libérer les potentiels de chacun. Cela permet notamment de :


  • Guider ses collaborateurs avec un point de vue extérieur à l’opérationnel,

  • Les aider à prendre du recul sur une situation et d’élargir leur vision,

  • Identifier des objectifs et actions concrètes pour progresser en continue,

  • Etre dans une démarche agile d’amélioration continue.

  • Maîtriser l’art de la rétroaction, c’est créer un cercle vertueux entre communication, adaptation, évolution et performance.


Les 3 types de feedback possibles


Feedback positif


"Bravo pour ton intervention, j'ai aimé la clarté de tes phrases avec des informations accessibles, le dynamisme dans ta voix et ta gestuelle. J'ai eu du plaisir à t’écouter et à apprendre des choses. »


Feedback constructif ou Feed-Forward


Le feedback positif met en évidence ce qui va bien et suggère des améliorations pour l’avenir "J'ai vraiment apprécié ton intervention, personnellement j’aimerai plus d’informations sur telle partie. Que penses-tu de détailler un peu plus ce point lors de ta prochaine intervention ? En tous cas, bravo !"


Feedback négatif


À proscrire, car il y a toujours quelque chose de positif à partager. Quand un collaborateur fait  une erreur par exemple, il· progresse. Il est préférable de saluer sa prise d’initiative et lui proposer un axe d’amélioration.


Les 8 clés pour un feedback constructif


1/ La disponibilité


Il convient de s’assurer de la disponibilité du collaborateur : "Je souhaiterais partager avec toi mon ressenti sur un sujet, souhaites-tu que je t'en fasse part ? Sens-toi libre de dire non, j’ai simplement envie de contribuer. Est-ce le bon moment pour toi ?". La notion de soutien est très importante.


2/ L’intention


Le feedback sera pertinent si l’intention est vraiment d’améliorer les choses, sans vouloir changer l’autre. Une appréciation positive et sincère sur les faits ou les comportements de l’autre  permettra de lui transmettre son intention, et lui permettra d’être en confiance pour la suite. Exemple : "J’apprécie vraiment ta ponctualité aux 3 réunions de ce mois-ci".


3/ Les faits


Parlez de la situation en évoquant les faits que vous avez vus ou entendus, sans jugements, et en pensant "constructif" (utilisation de la Communication Non Violente) : "Je vois ... [Faits]". Exemple : "Je vois que tu es resté·e silencieux·se lors de la réunion de ce lundi" (fait ou action ponctuelle) et non pas "C’est un fait, je vois que tu n'es pas motivé·e" (jugement de sa personne).


4/ Les sentiments


Exprimez ce que vous ressentez : "Je suis ... [Emotions]". Prenez des gants, car ce n'est jamais agréable de découvrir ce qu'on provoque chez les autres. Si vous n’êtes pas à l'aise, précisez que vous allez potentiellement mal vous exprimer pour que votre interlocuteur·trice ne prenne pas ça mot pour mot. Exemple : "Je suis inquiet·ète" et non pas "Je ressens un manque de motivation de ta part".

 

5/ Les besoins


Exprimez le besoin insatisfait en vous qui vous pousse à faire ce feedback : "J’ai besoin de ... [Besoin insatisfait]". Exemple : "J’ai besoin d’interactions pendant nos réunions". Et non pas "J’ai besoin que tu ..." qui est une exigence envers l’autre.

 

6/ La reformulation


Vous pouvez alors demander à votre interlocuteur·trice de reformuler ce que vous venez de lui dire pour être sûr d’avoir bien transmis votre message. Vous pouvez ensuite lui demander ce qu’il·elle ressent par rapport à ce partage.

 

7/ Les solutions


Aidez l’autre à voir des solutions pour l’avenir : "Que souhaiterais-tu à l’avenir ? Que proposes-tu pour la prochaine fois ?". Il est préférable que les solutions viennent de lui·elle. S’il·elle n’en trouve pas, vous pouvez dire : "J’aurais une proposition à te faire, veux-tu l’entendre ?" (Sans formuler d’exigences comme "tu devrais").

 

8/ Le bilan


Terminez par un feedback positif envers votre interlocuteur·trice. Ex : "Je suis content·e de pouvoir te faire ces retours ouvertement, l’authenticité dans les relations est importante pour moi. J'apprécie de travailler avec toi." Vous pouvez ensuite lui demander comment il·elle se sent maintenant.



Eve Loyola Courgeon

 

 

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