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En management, comme dans les arts martiaux traditionnels japonais, le chemin vers la maîtrise ne se fait pas du jour au lendemain. Il existe un processus graduel qui permet aux individus d'évoluer, de comprendre les règles avant de les transcender.

Ce processus est parfaitement illustré par le modèle Shu Ha Ri.


1. Shu (Obéir) : Apprendre à agir selon les règles


Cette phase est essentielle pour assimiler les fondamentaux du leadership : la gestion des équipes, la délégation des tâches, la communication et la prise de décision. Un bon manager à ce stade est celui qui des meilleurs apprend, qui respecte les modèles éprouvés et qui applique rigoureusement les processus organisationnels.


Conseil pour les managers en phase Shu :


  • Adoptez une posture d'humilité : apprenez, écoutez et assimilez les pratiques de management éprouvées par votre entreprise.

  • Prenez le temps de comprendre les dynamiques d'équipe avant d'essayer de les changer.


2. Ha (Briser) : Commencer à remettre en question et à adapter les règles


Dans cette phase, les managers expérimentés commencent à développer leur propre style de leadership. Ils savent quand appliquer les règles et quand il est nécessaire de les adapter en fonction des circonstances. Ils commencent à intégrer des solutions nouvelles pour mieux répondre aux besoins de leurs équipes et de l'entreprise.

Livre qui pousse

Conseil pour les managers en phase Ha :


  • Osez proposer de nouvelles méthodes : l'innovation est la clé de l'évolution.

  • N'oubliez pas que l'adaptation des règles doit toujours avoir pour but d'améliorer la performance collective.


3. Ri (Transcender) : Créer de nouvelles règles


Enfin, la dernière étape, Ri , signifie « transcendant ». À ce stade, le manager atteint un niveau de maîtrise qui lui permet de créer de nouvelles règles et d'innover en profondeur. Il ne se contente plus de suivre ou d'adapter des méthodes existantes ; il devient un leader visionnaire capable de définir de nouvelles pratiques.

Un dirigeant ou un DRH en phase Ri est un véritable mentor. Il inspire ses équipes à adopter une culture de l'excellence et du changement. Les leaders à ce niveau sont souvent des acteurs du changement dans leur secteur, repoussant les limites des pratiques de gestion traditionnelles et créant des modèles innovants adaptés à des environnements en constante évolution.


Conseil pour les dirigeants en phase Ri :


  • Partagez votre savoir et inspirez les autres à suivre votre chemin.

  • Continuez à apprendre et à vous adapter, car même au sommet, l'évolution ne s'arrête jamais.


Shu Ha Ri, un modèle d'évolution pour les dirigeants


Le modèle Shu Ha Ri est un outil puissant pour comprendre l'évolution progressive d'un manager vers un leadership éclairé. Il rappelle que chaque étape est cruciale : de l'apprentissage rigoureux (Shu) à la remise en question créative (Ha), jusqu'à la maîtrise et l'innovation (Ri). En appliquant ce modèle, les managers et dirigeants peuvent évoluer progressivement et améliorer leur impact au sein de leurs organisations.


Envie d'approfondir votre maîtrise du leadership grâce à Shu Ha Ri ? Contactez-nous pour un accompagnement personnalisé.



 Eve Loyola Courgeon, coach professionnelle ICF



 
 
 

Les enfants sont connus pour leur curiosité inépuisable. En effet, ils posent des centaines de questions par jour, explorant ainsi le monde qui les entoure. Pourtant, en n grandissant, cette habitude s'efface souvent. En tant qu'adultes et professionnels, nous avons tendance à accepter les faits sans remettre en question leur validité. Ce phénomène est dommageable, car poser de bonnes questions est l'une des compétences les plus puissantes à développer.

Nous allons explorer comment poser de bonnes questions qui peuvent transformer votre approche managériale, améliorer vos décisions et stimuler l'innovation dans votre entreprise.


Pourquoi les questions sont essentielles en management


Poser des questions est plus qu'une simple curiosité : c'est un levier fondamental d'apprentissage et de réflexion critique. Dans le cadre professionnel, particulièrement pour les dirigeants et les DRH, les bonnes questions peuvent :



  • Stimuler l'innovation : En incitant vos équipes à explorer de nouvelles idées, vous encouragez des solutions créatives aux problèmes.

  • Favoriser la résolution collaborative de problèmes : Les questions permettent une meilleure compréhension des perspectives de chacun, et permettent d'identifier des solutions plus efficaces.

  • Améliorer la prise de décision : Poser les bonnes questions vous permet d'obtenir des informations précises et d'éviter de prendre des décisions basées sur des hypothèses incorrectes.


En ne posant pas suffisamment de questions ou en posant les mauvaises, vous limitez votre capacité à comprendre les défis auxquels vous faites face, notamment vos opportunités de croissance.


Le pouvoir transformateur des bonnes questions


Poser de bonnes questions, c'est bien plus qu'une simple demande d'information. Cela peut transformer une conversation ordinaire en une source d'informations précieuses. Poser des questions permet de découvrir :


  • Ce que vous savez réellement, même si vous pensez ne pas le savoir.

  • Ce que vous croyez savoir, mais qui, en réalité, est erroné.

  • Ce que vous ignorez  et qu'il est essentiel de connaître pour avancer.


Poser les bonnes questions vous permet d'affiner votre compréhension des situations complexes, tout en ouvrant des perspectives inédites pour vous et votre équipe.


Comment poser les bonnes questions en tant que manager ou dirigeant ?


Il n'existe pas de recette parfaite pour poser de bonnes questions. Cependant, voici quelques principes directeurs qui peuvent améliorer vos compétences en la matière :


  1. Connaître votre objectif : Avant de poser une question, réfléchissez à ce que vous voulez apprendre. Posez des questions qui servent un objectif clair et précis, qu'il s'agisse de recueillir des faits ou de comprendre une opinion.

  2. Écouter attentivement : Avant de poser votre prochaine question, assurez-vous d'écouter pleinement la réponse de votre interlocuteur. C'est seulement en comprenant bien ce qu'on vous dit que vous pourrez poser des questions pertinentes.

  3. Interrompre de manière judicieuse : Ne pas hésiter à poser une question, même si elle peut sembler mal formulée. Il est souvent plus dommageable de ne pas poser de questions du tout. Cela dit, assurez-vous de ne pas interrompre trop brusquement votre interlocuteur, au risque de le décourager.

  4. Formuler les questions de manière neutre : Évitez de poser des questions suggestives ou biaisées qui influenceraient la réponse. Laissez à votre interlocuteur la possibilité de donner une réponse honnête et ouverte.

  5. Construire une hiérarchie de questions : Commencez par des questions générales, puis allez vers des questions plus spécifiques. Cela aide à mieux structurer la conversation et à obtenir des réponses plus détaillées.


Pratiquer le questionnement pour réussir


Comme toute compétence, poser de bonnes questions s'apprend et s'améliore avec la pratique. Plus vous poserez de questions dans vos conversations professionnelles, plus vous serez capable de les formuler de manière efficace et impactante.

En tant que leader ou manager, apprendre à poser de bonnes questions est essentiel pour encourager l'innovation, motiver vos équipes et prendre des décisions éclairées. En cultivant cette compétence, vous développerez une meilleure compréhension des défis complexes qui vous feront face et pourront inspirer des solutions innovantes.


Alors, quelle sera votre prochaine question ?


 Eve Loyola Courgeon, coach professionnelle ICF

 
 
 

La peur est une émotion puissante qui influence nos décisions, tant dans notre vie personnelle que professionnelle. Comme le dit Sénèque : « Là où est la peur, il n’y a pas de bonheur. » Combien de fois avez-vous évité une opportunité, repoussé une décision importante ou hésité à prendre des mesures, simplement par crainte de l'inconnu ? Si vous laissez la peur diriger vos choix, vous risquez de vivre dans le regret et de freiner votre progression.


La peur déforme votre pensée et inhibe l'action 


La peur agit comme un filtre déformant, amplifiant les conséquences négatives potentielles et réduisant l'attrait des résultats positifs. Prenons un exemple simple : demander une augmentation, changer de carrière, ou même se lancer dans un projet d’envergure. La peur de l’échec, du rejet ou de l’inconfort fait naître un flot d'excuses : « Que se passera-t-il si je suis rejeté ? », « Peut-être que je n'y arriverai pas ». Ces pensées faussent votre perception, vous empêchant de voir les opportunités qui se cachent derrière l'inconfort initial.


Reconnaître et comprendre ses peurs 


Lorsque la peur surgit, la réaction naturelle est de l'éviter. Pourtant, l'un des moyens les plus efficaces pour la surmonter est de la confronter et de l'analyser. Le philosophe stoïcien Sénèque disait : « Nous souffrons plus souvent en imagination que dans la réalité. » En examinant vos peurs de plus près, vous réalisez que la plupart d'entre elles sont exagérées ou irrationnelles.



Un outil précieux pour cette introspection est l'exercice suivant. Cet exercice structuré vous aide à analyser vos peurs, clarifier vos pensées et planifier vos actions. Il se décompose en trois étapes clés :


  • 1ère étape : Mettez vos peurs sous un microscope. Commencez par définir précisément ce que vous redoutez le plus. Ensuite, réfléchissez à des moyens de prévenir ces scénarios et, en cas de réalisation, des solutions pour en atténuer les conséquences. Évaluez l’impact potentiel de ces craintes et vous constaterez que les « pires scénarios » sont souvent moins dramatiques que vous ne l’imaginiez.


  • 2ème étape : Considérez les avantages potentiels d’agir. Quels pourraient être les bénéfices si vous dépassiez votre peur ? Même si vous n’atteignez pas un succès complet, les petites victoires sur le chemin peuvent avoir un impact considérable sur votre confiance et vos résultats.


  • 3ème étape : Analysez les conséquences de l’inaction. C'est souvent l’aspect le plus négligé dans la prise de décision. Que se passera-t-il si vous ne prenez aucune mesure ? À court, moyen et long terme, quelles seront les répercussions émotionnelles, financières et professionnelles de l'inaction ?


Les bénéfices d'une réflexion structurée 


En adoptant cet exercice dans votre quotidien professionnel, vous développerez une plus grande clarté mentale face à vos décisions. Cela vous permet de rationaliser vos craintes, d'éviter l'inaction et d'adopter une démarche proactive. Pour les managers, dirigeants et DRH, cette approche peut être particulièrement puissante pour surmonter les obstacles stratégiques et mener des actions qui stimulent la croissance et l'innovation.


La peur, si elle n'est pas contrôlée, peut être paralysante. Mais en la comprenant et en l'analysant, elle devient un catalyseur de changement. Comme l’a dit Dale Carnegie : « L’inaction engendre le doute et la peur. L’action engendre la confiance et le courage. » À travers des actions continues et intentionnelles, vous gagnerez la confiance nécessaire pour surmonter vos craintes et bâtir une vie et une carrière plus épanouissantes.


Prêt à surmonter vos peurs et à passer à l'action ? Contactez-moi pour un  accompagnement coaching personnalisé.


 Eve Loyola Courgeon, coach professionnelle ICF


 
 
 
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